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Philippe-Adelaide

10 décembre 2011

décembre 2011


kangourou Blu

La dernière chose que nous voulions faire avant de quitter l'Australie était de voir un platypus dans son élément naturel, et nous en avons vu un. Nous y sommes allés 2 fois, mais nous avons réussi. C'est dans un endroit superbe à une vingtaine de km au-dessus d'Adélaïde, dans les collines. Cumbungi Sanctuary est le nom de ce petit paradis australien. Entreprise familiale venant à la rescousse de la faune native en détresse des environs. Les platypus qui habitent ces lieux sont originaires en fait de Kangaroo Island où ils tendent à disparaître à cause des renards et des chats sauvages. Ils ont été réintroduits ici avec grand succès. Ici, ils sont protégés car l'enclos est inaccessible aux prédateurs, du coup ils peuvent se reproduire en paix. La meilleure période pour les observer est février-mars, au moment où les mères peuvent enfin sortir pour chasser après avoir veillé sur leur progéniture. En ce moment, ce n'est pas pratiquement que des mâles qui sortent pêcher après la tombée de la nuit. C'est donc un gros mâle qu'on a vu approcher, mais ils sont très timides, un canard qui se pose sur l'eau les perturbe et ils plongent aussitôt. Là, je pense que c'est la lumière rouge projetée sur lui qui l'a incité à se cacher, mais nous avons quand même eu le temps de le voir. Ces photos que le monsieur nous a données ont été prises au petit matin,

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 Dans ce sanctuaire, nous n'y avons pas seulement vu que ce platypus, mais également une grande variété de marsupiaux nocturnes, des émeus,  des oiseaux, et un koala qu'on a pu porter, non pas une minute chacun, mais un bon moment, le temps de réellement apprécier le bonheur de l'avoir dans les bras. 


kangourou maman et bebe

 
Koala câlin

 


Cumbungi

Et voilà, c'est fini, je rends les clefs lundi après avoir fait tout couper et donner les dernières choses. Nous allons pour nos derniers jours profiter de la maison de nos amis Lesley et David qui avaient si gentiment accueilli Philippe à son arrivée en Australie et qui ont déjà pris leur billet pour venir nous voir à Denver. Qu'attendez-vous pour en faire autant ? Nous vous espérons aussi nombreux là-bas qu'ici. 

J'en profite pour vous souhaiter à toutes et tous de bonnes fêtes de fin d'année et une bonne et heureuse année 2012 avec un dernier petit clin d'oeil 

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28 octobre 2011

Lundi 24 octobre 2011

Remise des awards de l’école de Sylvain : Marryatville High School

Le voici avant l’entrée de la salle, il n’avait pas mis son jumper parce qu’il estimait qu’il faisait trop chaud, du coup il est facile à reconnaître, le seul en chemise

 

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Puis au moment de la remise des certificats

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Je pense qu’il gardera d’excellents souvenirs de sa vie en Australie. Il s’est fait des amis, a appris l’anglais et apprécié la gentillesse des gens. Il voudrait y revenir vivre, mais avant, des études en France s’imposent. Actuellement, il passe l’équivalent du Bacc, à savoir le SACE avec lequel il va pouvoir entrer à l’Université en France. Il voudrait actuellement devenir prof de français ici en Australie, bonne idée, du coup il va faire FLE (Français Langue Etrangère).

Donc, un retour en Australie pour venir le revoir va peut –être se concrétiser, nous attendons la suite des événements…

Nous rentrons avec Sylvain le 18 décembre à Nice, mais en repartons dès le lendemain pour aller passer Noël en famille à Rennes. 

 

 

28 octobre 2011

Hobart du 27 au 30 septembre

Un petit tour en Tasmanie avant de partir d’Australie, décevant, je n’ai pas eu la possibilité d’explorer comme je le voulais. Bref, j’en ai ramené quand même quelques clichés, mon appareil daignant vouloir remarcher après maints séchage à la bombe d'air compressé : 

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Un petit clin d’œil aux jeunes routards qui apprécient ce genre de véhicule pour leurs vacances, on en trouve de toutes les couleurs, de tous motifs. Celui-là ne doit pas rouler depuis un moment, je suppose. 

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Au départ du port d'Hobart en Tasmanie, la base Dumont d'Urville en Terre Adélie est desservie par le navire L'Astrolabe. 
Ce navire ravitailleur à "capacité glace" de 65 mètres de long, peut embarquer 49 passagers et plusieurs centaines de tonnes de vivres, de carburant et de matériel.
Chaque année, il est utilisé 120 jours par l'IPEV, assurant régulièrement 5 rotations (novembre à mars) sur une distance de 2.700 km entre la Tasmanie et le continent antarctique.

 

Pendant l’hiver austral, la banquise s'étend très largement autour de l'Antarctique et ne permet aucun accès par voie maritime durant cette période. 
La première rotation du navire est programmée régulièrement fin octobre, au tout début de l'été austral. Celle-ci permet l'acheminement des équipes techniques et du matériel préparant les traversées terrestres à destination de la base Concordia. Les conditions de glaces encore incertaines à cette époque, obligent l'embarquement de 2 hélicoptères à bord du navire, guidant son approche à travers le "pack" et permettant les transports depuis le bord.

L’Astrolabe est également utilisé pour des campagnes de courte durée d’océanographie côtière en Antarctique.

Après le traité de Paris, il est choisi par le marquis de Castriesministre de la Marine et par Louis XVI, en raison de sa grande expérience et de ses qualités humaines, pour diriger une expédition autour du monde visant à compléter les découvertes de James Cook dans l'océan Pacifique10. En juillet 1785, peu avant son départ, La Pérouse est promu brigadier des armées navales.

La Boussole et L'Astrolabe, les deux frégates de l’expédition préparée avec le concours de l’Académie des sciences, partent de Brest le 1er août 1785

 

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Un Super fairy-wren, superbe comme son nom l’indique et pas farouche celui-là, ce sont des petits oiseaux très vifs, j’ai eu de la chance de pouvoir l’avoir aussi bien, leur queue est toujours en mouvement, ils sont vraiment mignons.

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En allant sur Port Arthur, arrêt sur cette superbe vue au ciel menaçant et avant-goût de cette côte sauvage que je ne verrai pas.

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Et voilà Port Arthur, l’ancien centre de détention pour voleurs, mais souvent les condamnés l’étaient pour des futilités,  élève qui répondait mal à ses professeurs, piqueurs de fruits à l’étalage, etc. tout ce dont ce que la Royauté voulait se débarrasser. Le bâtiment principal était la prison avec des cellules de 2 mètres carré sur 4 étages, il a pris feu et n’a pas été reconstruit. C’était tout un village qui vivait dans cet endroit reculé de la péninsule. Au fond il y avait l’hôpital, mai aussi la ferme, l’église, la maison du commandant, les quartiers des gardes, le tribunal, etc.  

Mais à en croire l'article de Wikipedia, c'était réservé aux prisonniers les plus lourdement condamnés. Ce n'est pas ce qui est dit sur place. Il leur était réservé des cellules à l'étage inférieur attachés au mur par de lourdes chaînes et plus la peine était légère plus ils étaient enfermés plus haut dans les étages. 

La ville doit son nom au lieutenant-général George Arthur, ancien gouverneur de l'État.

L'endroit fut d'abord le siège d'une exploitation forestière en 1830 puis à partir de 1833 jusque dans les années 1850, ce fut le célèbre centre pénitentiaire qui s'y installa : on y envoyait les prisonniers les plus lourdement condamnés, ceux qui avaient été recondamnés après leur arrivée en Australie, les prisonniers difficiles des autres centres de détention.

La prison était sécurisée naturellement car la péninsule Tasman était entourée par des eaux infestées de requins et n'était reliée à la Tasmanie que par l'isthme de "Eaglehawk Neck", un long passage de 30 m de large, entrecoupé de barrières, de contrôles de gardiens et de chiens de garde. Les contacts entre les marins et les prisonniers étaient interdits et tous les navires qui arrivaient sur la presqu'île devaient déposer dans une consigne voiles et rames pour éviter un départ sans contrôle.

La prison fut fermée en 1877 et la région changea de nom (devint Carnavon), fut vendue en 1880 et des civils s'y installèrent. En 1895 et 1897 des incendies détruisirent les bâtiments pénitentiaires et une nouvelle ville fut construite.

 

 

 

28 octobre 2011

Cairns du 13 au 17 août 2011

Nous avons eu le bonheur de revoir Monique et Jean-Yves pour une dernière fois avant notre départ d’Australie. D’abord à Sydney. J’ai fait beaucoup plus de films que de photos sur ce séjour nos deux appareils photos étant en panne tous les deux en même temps. Toutefois, parmi les films il y a trois photos : 

 

Fontaine Sydney

Une fontaine qui me plaisait sur Circular Quay

Et au Musée Océanographique, j'ai réussi à filmer malgré les conditions abominables un de mes animaux préférés en Australie, le Platypus en attendant de les voir dans leur milieu naturel, chose que j'espère faire encore avant de quitter l'Australie.


Platypus


Platypus 2

 

Eux, c'est certain qu'ils me manqueront


Lorikeet

puis nous avons fait un séjour à Cairns où Philippe nous y a rejoints. 

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Celui-ci nous l’avons vu en payant un tour en bateau, d’où la proximité de l’animal.

Un gentil petit crocodile sur la berge, mais nous en avons vu un bien plus gros que Jean-Yves avait aperçu en passant en voiture sur le pont. Il a même douté de sa vue, se demandant si c’était un tronc qui flottait. Pour s’en assurer, nous avons fait demi-tour, et c’en était bien un qui se promenait tranquillement. La preuve !


Crocodile

 

 Et un p'tit tour de train dans la rainforest avec un passionné, sur des viaducs vertigineux


train

 

 

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Nous avons trouvé ce double-panneau rigolo, non, nous l’avons bien vu "before", mais heureusement pas "after". Il est très rare de les voir, ils sont réputés pour être agressifs. Ce coup-ci c’est moi qui l’ai aperçu ce fameux casoar, il n’a pas du tout été agressif, mais fuyard. Une "ranger" s’est arrêtée pour s’assurer que nous ne l’approchions pas de trop près ou que nous ne le dérangions pas.

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Regardez cette drôle de petite plante dont je ne sais pas le nom


plantes rétractiles

Nous avons exploré la Grande Barrière de Corail une fois de plus, mais avec Monique et Jean-Yves, cette fois-ci. Monique y a pris goût même si au début, largués au milieu de l’océan, ce n’est pas toujours évident de se lancer, secoués par les vagues du large avec quelques dizaines de mètres d’eau au-dessous de soi. C’est autre chose que la piscine. Une fois au-dessus du corail, c’est merveilleux. J’ai nagé au moins ¼ d’heure avec une tortue et l’ai touchée car j'étais juste au-dessus quand elle remontait à la surface. Sur le bateau, ils nous avez dit d'éviter de les toucher ou à la rigueur de ne toucher que la carapace, ce que j'ai fait. Il faut dire que c’est un animal pas très rapide, y compris dans ce cas précis. 

 

 

 

 

1 août 2011

du 23 au 29 juillet 2011 Kakadu

Darwin et parc national de Kakadu

Après avoir traversé l’Australie du sud au nord par avion, nous récupérons la voiture de location pour une virée dans le plus grand parc national d’Australie, Kakadu.

A l’entrée officielle du parc, nous faisons la connaissance de Brutus et Fred.

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Brutus est un salty crocodile de 6m environ, alors que Fred,

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bien plus petit, est un fresh water crocodile. Ces deux spécimens étaient heureusement enfermés. Brutus est un crocodile des estuaires et de l’océan. Les crocodiles de cette famille peuvent remonter les rivières et avec les saisons des pluies, suivent l’eau des crues et peuvent même se retrouver dans des piscines chez l’habitant. C’est le plus large et le plus dangereux, le plus agressif des sauriens qu’il soit sur terre. Tous les ans, il y a un ou plusieurs touristes ou personne imprudente qui se font dévorer malgré toutes les recommandations faites. Après la saison des pluies, les crocodiles ayant réussi à investir des lieux reculés sont capturés et ramenés en eau salée. Aussi, vous arrivez à trouver quelques beaux sites naturels où vous pouvez vous baigner, presque sans crainte. Les rangers ne peuvent pas affirmer à 100% qu’il n’y a plus de risque, mais lorsque vous marchez vers les hauteurs, il y a de plus en plus de chance que l’endroit soit sûr.

Les freshwater crocodiles n’existent qu’en Australie, ils sont timides et attaquent très rarement les hommes, uniquement pour se défendre. On les trouve dans des points d’eau reculés des rivières.

Après toutes ces remarques, si vous respectez les panneaux et que vous vous renseignez correctement auprès des rangers, vous ne courrez pas de risque de vous faire dévorer.

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Quelques points d’eau magnifiques où nous nous sommes baignés :

Maguk :

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Gunlom où des freshwater crocodiles habitent dans le bassin du bas, mais nous sommes montés sur un bassin à débordement, magique.

 

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Et Edith Falls, où il n’y a pas de crocodiles, mais on y a vu un gros lézard aquatique : le Merten’s water Monitor qui se faisait dorer au soleil, juste à côté de l’endroit où on  se baignait. Il faisait plus d’1m de long avec une langue qui sortait sans cesse. Il n’est apparemment pas dangereux, mais néanmoins impressionnant. C’est un excellent nageur, aussi, il faut se dire que dans l’eau, il pouvait aussi bien y en avoir aussi.

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 Dans ce dernier endroit, à Douglas Hot Spring, on vous signale même qu’il n’y a pas de danger de crocodile, les eaux par contre sont bouillantes par endroits, mais comme une rivière fraîche coule sur ces sources, vous pouvez choisir votre température suivant l’endroit où vous vous mettez. Par contre, en beaucoup d’endroits, le sol reste chaud, les sensations sont bizarres.

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Kakadu est un site merveilleux pour les peintures rupestres, à savoir sur rochers à l’extérieur, et non pas pariétales, dans les caves et grottes.

 

Nous avons visité deux de ces sites. Le premier à Ubirr, au moment du coucher du soleil au-dessus des marécages.

 

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Au camping, nous avons été assaillis par des milliers de moustiques, nous nous sommes donc vite appareillés, spirales, bombe, manches longues et pantalons, et moustiquaires personnelles. Ils peuvent venir maintenant. Philippe a voulu faire le brave, en restant en short, mais maintenant, après 5 jours, il est couvert de pustules et ne dort plus la nuit tellement ça le démange.

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L’autre site est à Nourlangie, d’une conservation remarquable.

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L’art rupestre de Kakadu représente un des enregistrements historiques les plus anciens du monde. Il existe plus de 5000 sites qu’on appelle ici galleries, racontant la Création par les Ancêtres, il y a des milliers d’années. Une des caractéristiques de la peinture aborigène est la traditionnelle technique des X-ray, ou radio X. Certaines de ces représentations sont sacrées et même dangereuses. Elles ne peuvent être vues que par les hommes adultes ou que par les femmes. Si ce n’est pas respecté, il peut vous arriver malheur selon les croyances aborigènes. D’autres peuvent être vues par tout le monde sans aucun risque. La peinture est un moyen de transmettre le savoir autrement que par voie orale, de génération en génération, ce sont les seules traces écrites de leur histoire à long terme. L’acte de peindre est généralement plus important que la peinture elle-même, c’est pour cela que l’on peut trouver d’anciennes peintures recouvertes par d’autres plus récentes.

En dehors de la narration du Dreaming Time, temps de la création, les peintures représentent également les activités de la vie de tous les jours : chasse, danses, animaux, etc.

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Nous avons fait une ballade à bord d’un bateau au lever du jour sur les Yellow waters.

 

 

L’endroit est peuplé de quantités d’oiseaux divers,

 

L’envol d’une aigrette

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Le repos d’un Rufous Night Heron juvénile

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Le même adulte à la recherche de quelque nourriture.

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Celui-ci est un Pied Heron avec son jabot blanc et sa casquette noire. On le dirait paré pour une soirée de gala

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Un peu flou, mais visible tout de même, le fameux Jabiru qui a donné son nom à l’agglomération près de ce lieu qui possède une des plus grandes mines d’uranium qui existent. En vol, on dirait une cigogne.

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Dans la famille des martins- pêcheurs, voici l’Azure Kingfisher et ses couleurs superbes

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Et le Little Kingfisher perché sur son arbre mort. 

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Ce drôle d’oiseau qui marche sur l’eau est nommé Jesus, mais son nom est le Comb-crested Jacana. Ses pattes possèdent de très longs orteils qui lui permettent de passer d’une feuille à l’autre sans jamais s’enfoncer.

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Dans le ciel, plus difficiles à photographier, mais tout aussi nombreux en nombres et en genres, voici un Whistling Kite, reconnaissable au dessin de ses ailes en vol. Il y en a énormément, ainsi que d’autres membres de la famille des rapaces.

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mais il y a aussi des crocodiles, et ce sont les salty crocodiles. Nous avons failli voir un canard disparaître dans la gueule du crocodile si nous avions attendu un peu plus.

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On aperçoit , en bas de l’image, le bout du nez, les yeux et les excroissances derrière les yeux du crocodile qui s’apprête à prendre son petit déjeuner. Un petit Whistling Duck pour démarrer la journée, c’est pas mal, non !!!

 

Quelques semaines plus tôt, c’est un cochon sauvage qui est parti sous les yeux des touristes qui avaient pris un tour équivalent.

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Les yeux sont bien les tâches jaunes qui luisent au soleil. Menaçant, mais le bateau est bien protégé.

Malgré tout, dès qu’il y avait un crocodile, tout le monde s’approchait, ce qui faisait pencher le bateau du mauvais côté. Les trouillards et le guide faisaient presque le rappel sur l’autre bord. Le bateau étant à fond plat, il n’y a pourtant aucun risque qu’il se renverse.

Le jour se levant, c’est le moment, après le petit déjeuner, où ils sortent de l’eau pour aller se faire dorer au soleil sur les berges.

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 Le soleil est bien haut maintenant, il est 9h et les couleurs sont magnifiques, les fleurs de nénuphars s’ouvrent.

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Les chevaux sauvages se font débarasser des parasites par leurs amis les oiseaux.

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Sur la route allant au premier point d’eau, nous avons traversé un champ de termitières géantes et si on l’avait su avant, il aurait suffi qu’on en jette dans le feu un morceau pour éloigner les moustiques, il paraît.

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Les eucalyptus sont très variés, et les koalas n’en utilisent qu’un petit nombre. La couleur du tronc de celui-ci tranche vraiment sur les feuillages et troncs alentour. 

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Non, ce n’est pas un eucalyptus, mais un baobab, nous avons pu en voir à plusieurs reprises, ce qui nous a donné l’impression de nous retrouver en Afrique par moments. La végétation ressemblait à de la savane africaine. Dans la voiture, Karine et Cécile ayant toutes les deux vécu en Afrique toute leur enfance l’ont confirmé. 

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Mais les animaux nous rappellent quand même que nous sommes bien en Australie.

 

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N’est-il pas mignon cet Agile Wallaby ?

 

Et ces gentilles chauve-souris, les Little Red Flying-Foxes qui envahissent les arbres et font un boucan du diable, comme celles qui se trouvent dans le jardin botanique de Sydney ?

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Ce taureau menaçant avec sa bosse sur l’encolure n’est pas sauvage ou presque, il fait partie d’une exploitation que nous avons traversée. C’est un Australian Brahman. L’espèce a été importée d’Inde, car elle s’adapte le mieux aux aridités extrêmes de l’Australie du Nord et du Centre.

 

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Un dernier oiseau avant de clore ce chapitre, parce qu’il est beau, c’est un Figbird.

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19 juillet 2011

Whyalla 2-3 juillet 2011

En hiver, c’est-à-dire, juillet-août en Australie, les eaux près de Whyalla, dans la baie située sur la bordure est de la péninsule d’Eyre, sont le théâtre d’un phénomène assez particulier. En effet, de Mai à Août, chaque année, plus de 250 000 « giant cuttlefishes », des seiches, migrent vers ces eaux claires et froides, pour se reproduire et mourir. C’est un événement unique dans le monde marin. Cette migration a lieu ici parce que ces eaux peu profondes offrent les conditions parfaites pour la reproduction. Les giant cuttlefishes commencent à arriver lorsque la température descend au-dessous de 16°c et lorsque la concentration en sel, dûe à des courants d’eau douce, est au plus bas point.

Les femelles ne déposent leurs œufs que quand les conditions optimales sont réunies. Elles les fixent sous la face inférieure des rochers dans 1 à 5 m de profondeur d’une eau claire et froide. Les œufs seront à maturité 3 à 5 mois après. Leur pêche est totalement interdite pendant cette période, ce qui n’a pas été toujours le cas. Dans les années 1990, il est arrivé qu’en 3 semaines, 38 bateaux en ont pêché 270 tonnes. L’encre appelée « sepia », du nom grec pour Cuttlefish, provient de  ces animaux, ainsi que l’os donné aux oiseaux en cage en guise de source de calcium.

On appelle également ce mollusque, le caméléon des mers, car il est capable de changer presque instantanément de couleur en fonction de l’endroit où il se cache.

Ce qui est surprenant, c’est pourquoi se rassemblent-ils en aussi grande quantité, alors, que c’est plutôt un animal solitaire ?  

Du coup, les dauphins y sont aussi en grand nombre et très près du bord. Nous en avons vu énormément chasser.  

Et c’est pour aller voir ce phénomène de plus près que certains d’entre nous se sont équipés et ont pu faire quelques photos que voici.

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Nous logions dans la maison du gardien de phare réhabilité en maison d’accueil. 

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Et pour vous prouver qu'il ne fait pas si chaud que cela: 

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Notez la touche rose fushia des crocs

14 juillet 2011

Coober Pedy 25-29 juin 2011

Coober Pedy est réputée être la capitale mondiale de l’opale. Cette ville, si l’on peut l’appeler comme cela est située à 689 km au sud d’Alice Springs et à 846 km au nord-ouest d’Adélaïde. Entre les différents points, rien ou presque, des étendues immenses désertiques. Cette année, avec les fortes pluies de l’hiver dernier, les buissons ont pu se développer, ce qui n’était pas le cas auparavant avec les 5 années de sécheresse consécutives.

Philippe nous a rejoints par avion, voici une vue de la piste et une vue prise de l’avion montrant la multitude de trous et de tas de terre remuée. P6261480

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Coober Pedy compte environ 3 500 individus de toutes races. La moitié de la ville vit sous terre, comme nous l’avons fait pendant notre séjour. 

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 Chambres d'hôtels en construction, puis finie, c'était notre chambre, et au-dessous, une maison qui se visite et même l'église anglicane.

Il fait bon vivre sous terre, la température restant stable tout au long de l’année, entre 20 et 25°c. 

Les lourdes chaleurs sont donc tout à fait supportables dans ces conditions. 

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Par contre, vous ne voyez pas beaucoup la lumière du jour en contre-partie. Une fois à l’extérieur, il n’ y a pas un arbre, pas un jardin, rien que de la poussière, des cailloux, des monticules de terre à perte de vue, de toutes les tailles, et surtout, beaucoup de trous. Il ne vaut mieux pas y tomber, car certains peuvent atteindre 20m de profondeur. 

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Parmi les films tournés dans la région, ‘Pitch Black’ et ‘Mad Max’ ont été tournés ici, voici une des carcasses de vaisseau du premier, d’après notre guide personnel.

P6261477Coober Pedy est un emplacement découvert en 1914 par un jeune homme se nommant Willie Hutchison. Il faisait partie d’un groupe de chercheurs d’or qui désespérément, recherchaient la moindre source d’eau pour survivre. Il était censé resté au camp surveiller les affaires communes, mais ce jeune homme de 14 ans a désobéi aux ordres et a voulu lui aussi partir à la recherche d’eau dans les collines avoisinantes. Quand il est revenu, la nuit tombée, exténué, il portait un large sourire et ses yeux brillaient. Il n’avait pas seulement trouvé un trou d’eau, mais également était revenu avec un sac à sucre plein d’opales qu’il a pu montrer à son père et à son équipe. Les premières années, ils furent les seuls à exploiter la précieuse pierre, mais à partir de 1919, les premiers acheteurs commencèrent à affluer. Actuellement, 45 nationalités différentes sont recensées sur Coober Pedy avec un large pourcentage d’Aborigènes. Coober Pedy, avec Andamooka et Mintabie produit plus de 90% de la quantité mondiale d’opales. En voici une à l'état brut :

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Nous avons joué aux chercheurs, de jour comme de nuit avec une lampe spéciale qui fait ressortir les pierres en les rendant fluorescentes. Malheureusement, à la lumière du jour, elles se révèlent souvent n’être que des pierres blanches sans reflet, juste la matrix.

Voici l'entrée de la mine du guide, à remarquer la taille des dessins formés par l'évaporation, les sculpteurs auraient été enchantés de voir la pureté de cette terre qui ne demande qu'à être travaillée. 

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L'opalisation est le résultat du lessivage de roches siliceuses par des circulations d'eaux souterraines. Ces eaux chargées d'atomes de silice en suspension sont piégées dans des cavités où elles s'évaporent, laissant la silice former peu à peu un gel colloïdal qui se solidifie avec le temps. La teneur en eau des opales est variable, la moyenne se situant entre 6 et 10%.

 

C'est ainsi que toute matière peut être opalisée. On trouve fréquemment des os fossiles ou des bois opalisés. La silice véhiculée par l'eau, ayant investi la structure d'origine, se substitue peu à peu aux atomes de carbone. Selon la disposition et l'empilement plus ou moins régulier des sphérules de silice, les opales, reconnaissables à leur légèreté (densité voisine de 2), à leur cassure brillante et à leur éclat nacré « opalescent », laissent apparaître ou pas des éclats colorés fugaces qui changent selon l'orientation de la lumière.

 

Coober Pedy est aussi connu pour l’un des plus importants sites en Australia, concernant les fossiles. Beaucoup d’entre eux sont opalisés. On trouve quantité de coquillages fossilisés aux couleurs châtoyantes de l’opale, jusqu’à des squelettes étranges d’animaux préhistoriques. Il y a 115 millions d’années, cette partie de l’Australie était recouverte par la mer, ce qui explique les fossiles marins retrouvés dans cette région du Great Artesian Basin. Au musée,on peut y voir la plus grande ammonite du monde qui, lorsqu’elle a été trouvée a été confondue avec un pneu.

Les Aborigènes ont donné le nom à cette ville, car la traduction de Coober Pedy, est l’homme qui vit sous la terre, ce qui pour eux, est inconcevable. Une maison sous terre s’appelle ‘dugout’.

Et ce matériel, à quoi peut-il servir ?

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Eh bien à entretenir le terrain de golf de Coober Pedy, et cette année, on y voit quelques brins d’herbe, ce qui n’est pas le cas habituellement. Les green qui sont en fait noir, sont recouverts de pétrole. Et c’est un 18 trous.

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The Dog Fence est la construction en continuité la plus longue au monde. Elle mesure 5300 km, démarrant dans le Queensland à Surfer’s Paradise et finit à Ceduna, sur la plaine de Nullarbor qui mène à Perth. A l’origine, elle fut montée pour protéger les troupeaux de moutons du sud du pays des dingos, chien natif Australien, principalement localisés dans le Nord du pays. Nous n’en avons pas vu un seul dans la partie que l’on a traversée, appelée ‘The Moon Plain’. 

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 Antakirinja Mutuntjarra Lands est la propriété des Aborigènes, vous n’y rentrez que sous certaines conditions et avec permis. Breakaways, où la température en été atteint fréquemment 45°c avec au sol des températures atteignant les 65°C. vous pouvez y faire cuire votre œuf dans ces conditions. C’est un haut lieu de vénération pour le peuple Aborigène dont il tire la terre ocre dont ils se servent pour leurs décorations corporelles lors des cérémonies.

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William Creek se trouve se trouve au milieu d’une des plus grandes stations mondiales, ‘Anna Creek’ qui fait plus que la taille d’Israël, 24 OOO km2 avec des dizaines de milliers de têtes. Nous en avons rencontré quelques-unes dont ce couple de taureaux.

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C'est la plus grande ferme au monde, eh oui, encore. Elle a été créée en 1863 et à l’origine était un élevage ovin, or les dingos ont fait de tels ravages que c’est devenu un élevage bovin. Malheureusement, à cause de la sécheresse, il n’y avait plus que  3000 têtes en 2007. Le cheptel est remonté à plus de 30 000 bêtes cette année.

Le café-bar-station-essence-etc.  est un lieu assez original où tout le monde est obligé de s’y arrêter, soit pour refaire le plein, manger, ou autre. Du coup, l’intérieur est tapissé de cartes de toutes sortes, Philippe y a laissé la sienne, et toutes sortes d’objets hétéroclytes, on ne sait où poser le regard.

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On y trouve même un parc-mètre et pour donner une idée d’où nous sommes, au milieu de nulle part, pas tout à fait, Paris est même mentionnée. Il est vrai que ce n’est pas tout près.

 

Blanche Cup et Bubbler, sont deux points d’eau situés sur la route du télégraphe et l’ancienne voie de chemin de fer ‘Le Ghan’, (la première) construits sur ce parcours, justement parce qu’il y avait de l’eau. Ce qui est extraordinaire, c’est que l’eau jaillit au plus haut des points, entourés d’une auréole d’herbe bien verte, alors que tout autour, on ne voit que terre et sel.

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Toujours sur cette ligne, on peut se rafraîchir dans un spa naturel avec une eau à 29°c, à Coward Springs.

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La 1ère ligne de chemin de fer reliant Adélaïde à Darwin, empruntait donc cette route bordée de points d’eau. Elle longeait également le lac Eyre qui, cette année contient de l’eau alors qu’il était à sec depuis un certain nombre d’années. C’est le plus grand lac salé d’Australie et d’Océanie avec une superficie de 9 300 km2. C’est de plus le point le plus bas d’Australie à 13 m en-dessous du niveau de la mer. Avant que la ligne du Ghan ne soit finie, elle fut innondée et abandonnée pour être reconstruite plus loin, là où elle l’est toujours, en voici des restes, certains utilisent les traverses de bois pour écrire leur nom sur le bord de l'ancienne voie. 

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Les dromadaires afghanistans amenés en Australie lors de la construction de cette ligne ont été, tout simplement laissés sur place par les équipes. Ils ont tellement proliféré, qu’ils sont devenus maintenant une ‘peste’. Des mesures de massacres vont probablement être prises pour en réduire le nombre.

Le problème de l’Australie, c’est que tout est ‘le plus grand du monde’, mais les distances sont tellement démesurées, que tout est pris sous un autre angle.  

Woomera, sur la route du retour  a été un grand centre de base pour les lancements de missiles, fusées, navettes et autres. La ville a été désertée pendant un certain temps, de nouveau habitée et devenue une ville-musée. L’âme du pionnier Len Beadell rôde dans ce village, il a été celui qui a cartographié toute la zone en 1947. A l’origine, projet commun entre la Grande-Bretagne et l’Australie, ce centre reste un terrain d’essais pour l’aéro-spatiale Australienne. Dans les années 1960, les Européens ont testé « Europa », une « rocket » haute de 32m  et pesant 105 tonnes. Quelques-uns de ces engins parmi tant d’autres et de débris récupérés alentour.

 

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Port Germein sur la la route de retour possède une des jetées en bois des plus longues de l’hémisphère sud avec 1532 m. Elle en faisait 1680 avant la tempête qui l’a raccourcie en 1883. Elle été à l’origine utilisée pour remplir les bateaux qui ne pouvaient accoster, vu le peu de profondeur dans la baie. La région était alors très riche en céréales.

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Les eucalyptus sont très variés. Leur beauté nous séduit toujours autant qu’aux premiers jours où nous sommes arrivés, Un tronc bien lisse, et des fleurs jaunes, cette fois.

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30 mai 2011

Dimanche 29 mai 2011

Port-Willunga est situé à une heure de route au Sud d’Adélaïde. Nous y étions invités par un ami avec qui nous jouons de la musique.

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 Très belle plage où les phénomènes de stratification sédimentaire est naturellement mis en évidence par des dessins colorés.

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 Nous avons trouvé ce genre d’algue sur la plage et des pierres pleines de fossiles.

 

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 Nous sommes bien rentrés dans la saison de l’automne australien, c’est d’ailleurs presque l’hiver d’un seul coup.

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 Dans la forêt, nous y avons ramassé notre cueillette de Lactaires délicieux.

 

 

Et la preuve que le « Blue tongued Lizard » a bien la langue bleue

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 Photo sympa d’un groupe de cavaliers dans les eucalyptus

 

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30 mai 2011

Week-end du 1er au 3 Avril 2011 : Troubridge Island

Il y avait longtemps que Philippe en mourrait d’envie. Nous avons réalisé son rêve ce week-end avec des amis.

C’est une toute petite île située le long de la péninsule d’Yorke, celle située en face d’Adélaïde, à une centaine de kms environ à vol d’oiseau.

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Vous pouvez y louer la maison du gardien de phare, réaménagé pour les touristes. Le phare ne fonctionne plus. Et alors que le phare était le point central de l’île il y a une cinquantaine d’années seulement, voyez où il est maintenant. D’énormes travaux ont été entrepris pour essayer de le sauver et le garder stable sur sa base, mais à chaque nouvelle tempête à marée haute, les craintes de le voir s’effondrer restent présentes. On vous y amène en bateau, puis quand il le faut, à marée basse, avec le tracteur pour atteindre la maison ou à pieds avec les cuirasses.

 

Elle n’est pas très longue, puisqu’en une demi-heure de marche, on peut en faire le tour. C’est un paradis pour les oiseaux, notamment pour une colonie de Little Penguins qui font un vacarme toute la nuit. Mais cela fait partie du charme de l’île. C’est la saison des accouplements, aussi, il n’était pas rare de voir des couples dans les nombreux nids.

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 Ils peuvent aussi s’aventurer tout près de la maison, quelquefois, même dans la maison si les portes sont restées ouvertes.

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 Sur le pourtour de l’île, il y a des centaines d’oiseaux maritimes. Un envol commun est spectaculaire. En faire des photos n’est pas si facile,  car ils sont très rapides. Néanmoins, j’ai réussi à capter la fin d’un envol, à imaginer qu’ils étaient vingt fois plus nombreux que sur la photo.

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Celui-ci est un « Kelp Gull » juvénile, protégé par le gérant qui nous a amené avec le bateau. Du coup, nous pouvions l’approcher de près.

 

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 Ces oiseaux qui volent devant le phare sont des petits perroquets, environ 20cm, très timides, soit des « Rock Parrots », soit des « Elegant Parrots ». nous n’avons pas réussi à voir assez de détails pour les nommer précisément.

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 Le lever de soleil était fabuleux. Juste quelques chants d’oiseaux et le bruit des vagues sur le sable. Rien d’autre. Une sensation de paix infinie.

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Les deux jours passés sur l’île nous ont permis de nous reposer, bien manger,  jouer de la musique, pêcher,  peindre, faire du cerf-volant, mais pas de pétanque, aucun endroit plat ne s’y prêtant.

 

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 Ca n’a pas l’air si facile !

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Le temps était frais mais magnifique.

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 Ce fut un excellent week-end reposant.

 

 

30 mai 2011

Week-end du 11 au 14 mars 2011

Comme les années précédentes, ce fut le week-end du Womadelaide, avec encore plus d’artistes du monde entier. Beaucoup de découvertes, notamment un groupe venant de Mongolie se nommant « Hanggai », où tous les traits caractéristiques de la musique mongole traditionnelle, stroh bass, voix dans l’extrême basse, la diphonie dans la voix et le ioddle, entre autres, sont mixés avec un genre beaucoup plus contemporain, faisant de leur musique un genre complètement novateur et à la limite de la virtuosité.

D’autre part, un autre groupe, quittant pour la première fois leur village de Papouasie-Nouvelle-Guinée, se sont produits dans leurs costumes traditionnels, chantant et s’accompagnant au rythme de leurs propres percussions. Ils ont surpris plus d’un Australien.

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De nouveaux drapeaux conçus par les Aborigènes ont été installés, toujours aussi magnifiques, riches en couleurs.

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 Toutes générations confondues assistent  aux spectacles donnés, y compris les plus jeunes. Savoir s’ils apprécient ou pas, est difficile à dire, mais certaines mamans ont la précaution de leur protéger les oreilles. Celui-ci a l’air effectivement de trouver à sa convenance l’ambiance régnant dans ce Festival.

 

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Philippe-Adelaide
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